Historia de un marido asesinado / Histoire d'un mari assassiné - C. Nodier
1.

El señor de la Courtinière, gentilhombre bretón, pasaba la mayor parte del tiempo cazando en sus bosques y visitando a sus amigos. Recibió un día en su castillo a varios señores, vecinos y parientes, y les trató muy bien durante tres o cuatro días. Cuando esta compañía se hubo retirado, se produjo entre el señor de la Courtinière y su mujer una pequeña disputa porque a él le parecía que ella no había puesto muy buena cara a sus amigos. Sin embargo, la amonestó con palabras amables y sinceras que no deberían haberla irritado; pero esta dama, de humor altivo, no respondió nada y resolvió interiormente vengarse.

M. de la Courtinière, gentilhomme breton, employait la plus grande partie de son temps à chasser dans ses bois et à visiter ses amis. Il reçut un jour dans son château plusieurs seigneurs, ses voisins ou ses parents, et les traita fort bien pendant trois ou quatre jours. Quand cette compagnie se fut retirée, il y eut entre M. de la Courtinière et sa femme, une petite querelle, parce qu'il trouvait qu'elle n'avait pas fait assez bon visage à ses amis. Toutefois il lui fit ses remontrances avec des paroles douces et honnêtes, qui n'auraient pas dû l'irriter ; mais cette dame, étant d'une humeur hautaine, ne répondit rien, et résolut intérieurement de se venger.

2.

El señor de la Courtinière se acostó esa noche dos horas antes de lo acostumbrado, pues estaba muy cansado. Se durmió profundamente. Cuando llegó la hora en que la señora solía acostarse, ésta observó que su marido estaba sumido en un sueño muy profundo. Pensó que el momento era favorable para la venganza que meditaba, tanto por la disputa que acababan de tener como, tal vez, por alguna otra antigua hostilidad. Puso pues todo su empeño en seducir a un doméstico de la casa y a una sirviente, a sabiendas de que ambos eran fáciles de corromper por medio de buenas recompensas.

M. de la Courtinière se coucha ce soir-là deux heures plus tôt qu'à l'ordinaire, parce qu'il était très fatigué. Il s'endormit profondément. L'heure où la dame avait habitude de se coucher étant venue, elle remarqua que son mari était plongé dans un sommeil très profond. Elle pensa que le moment était favorable à la vengeance qu'elle méditait, tant de la querelle qu'il venait de lui faire, que peut-être de quelque autre ancienne inimitié. Elle fit tous ses efforts pour séduire un domestique de la maison et une servante, qu'elle savait être l'un et l'autre assez faciles à corrompre, moyennant de bonnes récompenses.

3.

Después de haber obtenido de ellos, valiéndose de promesas y horribles juramentos, la seguridad de que no declararían nada, les anunció sus culpables intenciones; y para obtener su rápido consentimiento, dio a cada uno la suma de seiscientos francos, que ellos aceptaron. Hecho esto, entraron los tres —la dama en primer lugar— en la habitación donde estaba acostado el marido; y, como todo dormía en la casa, degollaron a la víctima sin ser oídos. Llevaron el cuerpo a uno de los sótanos del castillo, cavaron una fosa y le enterraron en ella; y para evitar que se pudieran obtener indicios de la tierra recientemente removida, colocaron sobre la fosa un tonel lleno de carne de cerdo salada. Tras lo cual, cada uno se fue a acostar.

Après avoir tiré d'eux par des protestations et des serments horribles, l'assurance qu'ils ne déclareraient rien, elle leur annonça ses coupables intentions ; et pour les y faire plutôt condescendre, elle donna à chacun la somme de six cents francs qu'ils acceptèrent. Cela fait, ils entrèrent tous trois, la dame la première, dans la chambre où le mari était couché ; et comme tout était endormi dans la maison, ils égorgèrent leur victime, sans être entendus. Ils portèrent le corps dans l'un des celliers du château, où ils firent une fosse, dans laquelle ils l'enterrèrent; et pour éviter qu'on ne put tirer d'indices de la terre fraîchement remuée, ils placèrent sur la fosse un tonneau plein de chair de porc salée. Après cela, chacun s'alla coucher.

4.

Al día siguiente, el resto de los domésticos, al no ver a su dueño, se preguntaban unos a otros si estaba enfermo. La dama les dijo que uno de sus amigos había venido a buscarle la noche anterior y se lo había llevado precipitadamente para ir a separar a unos hidalgos que estaban a punto de batirse en duelo. Este subterfugio funcionó durante algún tiempo; pero al cabo de quince días, como el señor de la Courtinière no aparecía, empezaron a inquietarse. Su viuda difundió el rumor de que le habían notificado que su marido se había encontrado con unos ladrones cuando atravesaba un bosque, y que le habían asesinado. Entonces se vistió de luto, expresó fingidas lamentaciones y mandó que se hicieran servicios y oraciones para el descanso del alma del difunto en las parroquias de las que había sido señor.

Le jour venu, les autres domestiques, ne voyant pas leur maître, se demandaient les uns aux autres s'il était malade. La dame leur dit qu'un de ses amis était venu le chercher la nuit précédente, et l'avait emmené précipitamment, pour aller séparer des gentilshommes du voisinage qui étaient sur le point de se battre. Ce subterfuge fut bon pour un temps ; mais au bout de quinze jours, comme M. de la Courtinière ne paraissait point, on commença à devenir inquiet. Sa veuve fit répandre le bruit qu'elle avait eu avis que son mari passant par un bois avait fait rencontre de voleurs qui l'avaient assassiné. En même temps elle se couvrit de vêtements de deuil, fit des lamentations dissimulées, et commanda qu'on fit dans les paroisses dont il avait été seigneur, des services et des prières pour le repos de l'âme du défunt.

5.

Todos los parientes y vecinos vinieron a consolarla, y simuló tan bien el dolor, que nadie habría descubierto nunca el crimen si el cielo no hubiera permitido que fuera desvelado.

Tous ses parents et ses voisins vinrent la consoler, et elle joua si bien la douleur, que jamais personne n'eût découvert son crime, si le ciel n'eût permis qu'il fût dévoilé.

6.

El difunto tenía un hermano que venía de vez en cuando a ver a su cuñada, tanto para distraerla de sus pretendidas penas como para velar por los asuntos e intereses de los cuatro hijos menores del difunto. Un día que se paseaba, sobre las cuatro o las cinco de la tarde, por el jardín del castillo, mientras contemplaba un arriate adornado con bellos tulipanes y otras flores raras que gustaban tanto a su hermano, tuvo de repente una hemorragia nasal, lo que le alarmó bastante, pues nunca le había ocurrido antes. En ese momento, pensó con intensidad en su hermano; le pareció que veía la sombra del señor de la Courtinière que le hacía señales con la mano, como si le llamara. No se asustó; siguió al espectro hasta el sótano de la casa y le vio desaparecer justamente en la fosa donde había sido enterrado. Este prodigio despertó en él algunas sospechas sobre el crimen cometido. Para asegurarse de ello, fue a contar lo que acababa de ver a su cuñada. La dama palideció, se le mudó el rostro y balbuceó palabras inconexas. Las sospechas del hermano se acrecentaron ante tal turbación y pidió que se cavara en el lugar donde había visto desaparecer al fantasma. La viuda, a quien esta súbita resolución llenó de espanto, hizo un esfuerzo por controlarse, adoptó una actitud firme, se burló de la aparición y trató de mitigar las inquietudes de su cuñado. Le expresó que si pretendía haber tenido una visión semejante, todos se burlarían de él y sería el hazmerreír de todo el mundo.

Le défunt avait un frère qui venait quelquefois voir sa belle-sœur, tant pour la distraire de ses prétendus chagrins, que pour veiller à ses affaires et aux intérêts des quatre enfants mineurs du défunt. Un jour qu'il se promenait, sur les quatre à cinq heures de l'après-dînée, dans le jardin du château, comme il contemplait un parterre orné de belles tulipes et autres fleurs rares que son frère avait beaucoup aimées, il lui prit tout à coup un saignement de nez, ce qui l'étonna fort, n'ayant jamais éprouvé cet accident. En ce moment, il songeait fortement à son frère ; il lui sembla qu'il voyait l'ombre de M. de la Courtinière qui lui faisait signe de la main et semblait l'appeler. Il ne s'effraya point ; il suivit le spectre jusqu'au cellier de la maison, et le vit disparaître justement sur la fosse où il avait été enterré. Ce prodige lui donna quelques soupçons sur le forfait commis. Pour s'en assurer, il alla raconter ce qu'il venait de voir à sa belle-soeur. Cette dame pâlit, changea de visage, et balbutia des mots sans liaison. Les soupçons du frère se fortifièrent de ce trouble ; il demanda qu'on fit creuser dans le lieu où il avait vu disparaître le fantôme. La veuve, que cette subite résolution épouvanta, fit un effort sur elle-même, prit une contenance ferme, se moqua de l'apparition, et essaya d'apaiser les inquiétudes de son beaufrère. Elle lui représenta que s'il se vantait d'avoir eu une pareille vision, chacun se moquerait de lui, et qu'il serait la risée de tout le monde.

7.

Pero todos estos discursos no pudieron desviarle de su propósito. Mandó cavar en el sótano, en presencia de testigos, y descubrieron el cadáver de su hermano, medio corrupto. Levantaron el cuerpo y el juez de Quimper-Corentin lo reconoció. La viuda fue arrestada, junto con los domésticos, y los tres culpables fueron condenados a la hoguera. Todos los bienes de la dama fueron confiscados para ser empleados en obras piadosas.

Mais tous ces discours ne purent le détourner de son dessin. Il fit creuser dans le cellier, en présence de témoins ; on découvrit le cadavre de son frère, à moitié corrompu. Le corps fut levé et reconnu par le juge de Quimper-Corentin. La veuve fut arrêtée avec tous les domestiques et les trois coupables furent condamnés au feu. Tous les biens de la dame furent confisqués, pour être employés en oeuvres pieuses.

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1.

El señor de la Courtinière, gentilhombre bretón, pasaba la mayor parte del tiempo cazando en sus bosques y visitando a sus amigos. Recibió un día en su castillo a varios señores, vecinos y parientes, y les trató muy bien durante tres o cuatro días. Cuando esta compañía se hubo retirado, se produjo entre el señor de la Courtinière y su mujer una pequeña disputa porque a él le parecía que ella no había puesto muy buena cara a sus amigos. Sin embargo, la amonestó con palabras amables y sinceras que no deberían haberla irritado; pero esta dama, de humor altivo, no respondió nada y resolvió interiormente vengarse.

M. de la Courtinière, gentilhomme breton, employait la plus grande partie de son temps à chasser dans ses bois et à visiter ses amis. Il reçut un jour dans son château plusieurs seigneurs, ses voisins ou ses parents, et les traita fort bien pendant trois ou quatre jours. Quand cette compagnie se fut retirée, il y eut entre M. de la Courtinière et sa femme, une petite querelle, parce qu'il trouvait qu'elle n'avait pas fait assez bon visage à ses amis. Toutefois il lui fit ses remontrances avec des paroles douces et honnêtes, qui n'auraient pas dû l'irriter ; mais cette dame, étant d'une humeur hautaine, ne répondit rien, et résolut intérieurement de se venger.

2.

El señor de la Courtinière se acostó esa noche dos horas antes de lo acostumbrado, pues estaba muy cansado. Se durmió profundamente. Cuando llegó la hora en que la señora solía acostarse, ésta observó que su marido estaba sumido en un sueño muy profundo. Pensó que el momento era favorable para la venganza que meditaba, tanto por la disputa que acababan de tener como, tal vez, por alguna otra antigua hostilidad. Puso pues todo su empeño en seducir a un doméstico de la casa y a una sirviente, a sabiendas de que ambos eran fáciles de corromper por medio de buenas recompensas.

M. de la Courtinière se coucha ce soir-là deux heures plus tôt qu'à l'ordinaire, parce qu'il était très fatigué. Il s'endormit profondément. L'heure où la dame avait habitude de se coucher étant venue, elle remarqua que son mari était plongé dans un sommeil très profond. Elle pensa que le moment était favorable à la vengeance qu'elle méditait, tant de la querelle qu'il venait de lui faire, que peut-être de quelque autre ancienne inimitié. Elle fit tous ses efforts pour séduire un domestique de la maison et une servante, qu'elle savait être l'un et l'autre assez faciles à corrompre, moyennant de bonnes récompenses.

3.

Después de haber obtenido de ellos, valiéndose de promesas y horribles juramentos, la seguridad de que no declararían nada, les anunció sus culpables intenciones; y para obtener su rápido consentimiento, dio a cada uno la suma de seiscientos francos, que ellos aceptaron. Hecho esto, entraron los tres —la dama en primer lugar— en la habitación donde estaba acostado el marido; y, como todo dormía en la casa, degollaron a la víctima sin ser oídos. Llevaron el cuerpo a uno de los sótanos del castillo, cavaron una fosa y le enterraron en ella; y para evitar que se pudieran obtener indicios de la tierra recientemente removida, colocaron sobre la fosa un tonel lleno de carne de cerdo salada. Tras lo cual, cada uno se fue a acostar.

Après avoir tiré d'eux par des protestations et des serments horribles, l'assurance qu'ils ne déclareraient rien, elle leur annonça ses coupables intentions ; et pour les y faire plutôt condescendre, elle donna à chacun la somme de six cents francs qu'ils acceptèrent. Cela fait, ils entrèrent tous trois, la dame la première, dans la chambre où le mari était couché ; et comme tout était endormi dans la maison, ils égorgèrent leur victime, sans être entendus. Ils portèrent le corps dans l'un des celliers du château, où ils firent une fosse, dans laquelle ils l'enterrèrent; et pour éviter qu'on ne put tirer d'indices de la terre fraîchement remuée, ils placèrent sur la fosse un tonneau plein de chair de porc salée. Après cela, chacun s'alla coucher.

4.

Al día siguiente, el resto de los domésticos, al no ver a su dueño, se preguntaban unos a otros si estaba enfermo. La dama les dijo que uno de sus amigos había venido a buscarle la noche anterior y se lo había llevado precipitadamente para ir a separar a unos hidalgos que estaban a punto de batirse en duelo. Este subterfugio funcionó durante algún tiempo; pero al cabo de quince días, como el señor de la Courtinière no aparecía, empezaron a inquietarse. Su viuda difundió el rumor de que le habían notificado que su marido se había encontrado con unos ladrones cuando atravesaba un bosque, y que le habían asesinado. Entonces se vistió de luto, expresó fingidas lamentaciones y mandó que se hicieran servicios y oraciones para el descanso del alma del difunto en las parroquias de las que había sido señor.

Le jour venu, les autres domestiques, ne voyant pas leur maître, se demandaient les uns aux autres s'il était malade. La dame leur dit qu'un de ses amis était venu le chercher la nuit précédente, et l'avait emmené précipitamment, pour aller séparer des gentilshommes du voisinage qui étaient sur le point de se battre. Ce subterfuge fut bon pour un temps ; mais au bout de quinze jours, comme M. de la Courtinière ne paraissait point, on commença à devenir inquiet. Sa veuve fit répandre le bruit qu'elle avait eu avis que son mari passant par un bois avait fait rencontre de voleurs qui l'avaient assassiné. En même temps elle se couvrit de vêtements de deuil, fit des lamentations dissimulées, et commanda qu'on fit dans les paroisses dont il avait été seigneur, des services et des prières pour le repos de l'âme du défunt.

5.

Todos los parientes y vecinos vinieron a consolarla, y simuló tan bien el dolor, que nadie habría descubierto nunca el crimen si el cielo no hubiera permitido que fuera desvelado.

Tous ses parents et ses voisins vinrent la consoler, et elle joua si bien la douleur, que jamais personne n'eût découvert son crime, si le ciel n'eût permis qu'il fût dévoilé.

6.

El difunto tenía un hermano que venía de vez en cuando a ver a su cuñada, tanto para distraerla de sus pretendidas penas como para velar por los asuntos e intereses de los cuatro hijos menores del difunto. Un día que se paseaba, sobre las cuatro o las cinco de la tarde, por el jardín del castillo, mientras contemplaba un arriate adornado con bellos tulipanes y otras flores raras que gustaban tanto a su hermano, tuvo de repente una hemorragia nasal, lo que le alarmó bastante, pues nunca le había ocurrido antes. En ese momento, pensó con intensidad en su hermano; le pareció que veía la sombra del señor de la Courtinière que le hacía señales con la mano, como si le llamara. No se asustó; siguió al espectro hasta el sótano de la casa y le vio desaparecer justamente en la fosa donde había sido enterrado. Este prodigio despertó en él algunas sospechas sobre el crimen cometido. Para asegurarse de ello, fue a contar lo que acababa de ver a su cuñada. La dama palideció, se le mudó el rostro y balbuceó palabras inconexas. Las sospechas del hermano se acrecentaron ante tal turbación y pidió que se cavara en el lugar donde había visto desaparecer al fantasma. La viuda, a quien esta súbita resolución llenó de espanto, hizo un esfuerzo por controlarse, adoptó una actitud firme, se burló de la aparición y trató de mitigar las inquietudes de su cuñado. Le expresó que si pretendía haber tenido una visión semejante, todos se burlarían de él y sería el hazmerreír de todo el mundo.

Le défunt avait un frère qui venait quelquefois voir sa belle-sœur, tant pour la distraire de ses prétendus chagrins, que pour veiller à ses affaires et aux intérêts des quatre enfants mineurs du défunt. Un jour qu'il se promenait, sur les quatre à cinq heures de l'après-dînée, dans le jardin du château, comme il contemplait un parterre orné de belles tulipes et autres fleurs rares que son frère avait beaucoup aimées, il lui prit tout à coup un saignement de nez, ce qui l'étonna fort, n'ayant jamais éprouvé cet accident. En ce moment, il songeait fortement à son frère ; il lui sembla qu'il voyait l'ombre de M. de la Courtinière qui lui faisait signe de la main et semblait l'appeler. Il ne s'effraya point ; il suivit le spectre jusqu'au cellier de la maison, et le vit disparaître justement sur la fosse où il avait été enterré. Ce prodige lui donna quelques soupçons sur le forfait commis. Pour s'en assurer, il alla raconter ce qu'il venait de voir à sa belle-soeur. Cette dame pâlit, changea de visage, et balbutia des mots sans liaison. Les soupçons du frère se fortifièrent de ce trouble ; il demanda qu'on fit creuser dans le lieu où il avait vu disparaître le fantôme. La veuve, que cette subite résolution épouvanta, fit un effort sur elle-même, prit une contenance ferme, se moqua de l'apparition, et essaya d'apaiser les inquiétudes de son beaufrère. Elle lui représenta que s'il se vantait d'avoir eu une pareille vision, chacun se moquerait de lui, et qu'il serait la risée de tout le monde.

7.

Pero todos estos discursos no pudieron desviarle de su propósito. Mandó cavar en el sótano, en presencia de testigos, y descubrieron el cadáver de su hermano, medio corrupto. Levantaron el cuerpo y el juez de Quimper-Corentin lo reconoció. La viuda fue arrestada, junto con los domésticos, y los tres culpables fueron condenados a la hoguera. Todos los bienes de la dama fueron confiscados para ser empleados en obras piadosas.

Mais tous ces discours ne purent le détourner de son dessin. Il fit creuser dans le cellier, en présence de témoins ; on découvrit le cadavre de son frère, à moitié corrompu. Le corps fut levé et reconnu par le juge de Quimper-Corentin. La veuve fut arrêtée avec tous les domestiques et les trois coupables furent condamnés au feu. Tous les biens de la dame furent confisqués, pour être employés en oeuvres pieuses.

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