Empezaba a creer que los diablos o los espíritus me respetarían, cuando oí caer algo por la chimenea: me levanto para mirar, era una cabeza de muerto; un instante después le siguió una pierna, luego los brazos y finalmente el resto del cadáver. «¡Oh! ¡oh! —me dije— no se está demasiado bien aquí; estos espíritus hacen algo más que dar miedo». Estaba pensando en retirarme, cuando se oyó un ruido de cadenas; presto atención, y muy pronto veo a mi espectro que me dirige estas palabras: —Incrédulo, ¿no te bastaba el terrible castigo de tu barquero, tenías que venir a esta casa?... ¡Tiembla temerario! Todo el infierno se ha desencadenado contra ti. No pierdo la cabeza, le disparo al fantasma; él se ríe de mi cólera, y tras un gesto suyo, una multitud de demonios entra en el aposento. Producían un ruido horroroso. Huyo de aquella maldita habitación, llego a una escalera, subo, me precipito en otra y en ésta encuentro a un espectro envuelto en un sudario manchado de sangre; huyo de nuevo, miles de esqueletos me agarran con sus manos descarnadas; les ataco con mi sable, pero mis golpes no producen ningún efecto; un espectro monstruoso quiere arrojarse sobre mí, lo evito, escapo; pero no sé muy bien a dónde ir, pues una humareda densa e infecta llena toda la estancia: perseguido sin cesar por un ejército de fantasmas, me precipito hacia una habitación vecina; pero tan pronto como he puesto el pie dentro, el suelo se hunde y caigo no sé dónde.
Je commençais à croire que les diables ou lesesprits me respecteraient, lorsque j'entendistomber quelque chose de la cheminée, je me lèvepour voir, c'était une tête de mort, un momentaprès une jambe suivit, ensuite des bras et enfinle reste du cadavre. Oh ! oh ! me dis-je, il ne faitpas bon ici ; ces esprits font autre chose que peur.Je songeais à me retirer, lorsqu'un bruit dechaînes se fit entendre, j'écoute, et bientôt je voismon spectre, qui m'adresse ces paroles :Incrédule, ne te suffisait-il pas du terriblechâtiment de ton batelier ; devais-tu venir danscette maison ?... Téméraire, tremble, tout l'enferest déchaîné contre toi. Je ne perds point la tête,je fais feu sur le fantôme ; il se rit de ma colère,et ayant fait un signe, une multitude de démonsaccoururent dans l'appartement. Ils faisaient unvacarme horrible. Je fuis de cette mauditechambre, je gagne un escalier, je monte, je meprécipite dans une autre, j'y trouve un spectreenveloppé d'un linceul tout dégoûtant de sang; je fuis de nouveau, des milliers de squelettes meretiennent avec leurs mains décharnées ; je coursdessus le sabre à la main, mes coups sont de nuleffet, un spectre monstrueux veut se jeter sur moi,je l'évite, je me sauve ; mais je ne sais bientôtplus où aller, une fumée épaisse et infecte remplittoute la maison : sans cesse harcelé par unearmée de fantômes, je me précipite dans unepièce voisine ; mais à peine ai-je mis le pieddedans, que le plafond s'abîme et je tombe je nesais où.