El posadero me aconsejó que fuese a pedir albergue al cura. Este me recibió muy bien y pareció encantado de mi idioma híbrido, que de buen grado y haciéndome un gran honor, comparó a la lengua del Sueño de Polifilo. Le repuse que me contentaba con imitar involuntariamente a Merlin Coccaie. Rió mucho, diciéndome que precisamente su nombre era Folengo, lo que pareció una casualidad bastante extraordinaria. Acto seguido me condujo a su dormitorio, que puso a mi disposición. Quise rehusar, pero de nada valió. Este digno abate Folengo entendía la hospitalidad a la usanza toscana, sin duda, porque ni siquiera insinuó la intención de cambiar las sábanas de su cama, y no pude hallar un buen pretexto para pedir al buen cura, sin ofenderlo, un par de sábanas limpias.
L'aubergiste me conseilla de demander asile au curé. Il me reçut fort bien et parut charmé de mon langage hybride, qu'il voulut bien, et c'était trop d'honneur, comparer à la langue du Songe de Poliphile. Je lui répondis que je me contentais d'imiter involontairement le Merlin Coccaie. Il rit beaucoup, en me disant que justement il se nommait Folengo, ce qui me parut un hasard assez extraordinaire. Ensuite, il me mena à sa chambre qu'il me montra. Je voulus refuser. Mais rien n'y fit. Ce digne abbé Folengo entendait l'hospitalité d'une façon toscane, sans doute, car il ne manifesta même pas l'intention de changer les draps de son lit. J'y devais coucher, et je ne pus trouver un prétexte pour demander au bon prêtre, et sans le froisser, des draps propres.