El caballero miraba también el jardín, donde los laberintos, setos, estatuas y jarrones de mármol comenzaban a iniciar el gusto pastoril, que la marquesa había de poner de moda y que, más tarde, madame Dubarry y la reina María Antonieta debían llevar a tan alto grado de perfección. Ya aparecían las fantasías campestres, refugio de todo capricho arbitrario; ya los tritones carrilludos, las graves diosas, las sapientes ninfas y los bustos de grandes pelucas, pasmados de horror en sus verdes hornacinas, veían surgir de la tierra un jardín inglés entre los asombrados tejos. Las pequeñas praderas de césped, los riachuelos, los puentecillos iban a destronar muy pronto al Olimpo, para reemplazarlo por una lechería, extraña parodia de la Naturaleza, a la que los ingleses copian sin comprender, verdadero juego de niños, convertido entonces en pasatiempo de un señor indolente, que no sabía cómo librarse, en Versalles mismo, del fastidio de Versalles.
Le chevalier regardait aussi le jardin. Là, derrière les charmilles et les labyrinthes, les statues et les vases de marbre, commençait à poindre le goût pastoral, que la marquise allait mettre à la mode, et que, plus tard, madame Dubarry et la reine Marie-Antoinette devaient pousser à un si haut degré de perfection. Déjà apparaissaient les fantaisies champêtres où se réfugiait le caprice blasé. Déjà les tritons boursouflés, les graves déesses et les nymphes savantes, les bustes à grandes perruques, glacés d’horreur dans leurs niches de verdure, voyaient sortir de terre un jardin anglais au milieu des ifs étonnés. Les petites pelouses, les petits ruisseaux, les petits ponts, allaient bientôt détrôner l’Olympe pour le remplacer par une laiterie, étrange parodie de la nature, que les Anglais copient sans la comprendre, vrai jeu d’enfant devenu alors le passe-temps d’un maître indolent, qui ne savait comment se désennuyer de Versailles dans Versailles même.