El caballero, casi sin saberlo, había tomado el camino del Trianón. Sin ser muy lechuguino, como entonces se decía, no le faltaban elegancia ni ese modo de conducirse que hace que un lacayo, al cruzarse con vosotros, no os pregunte dónde vais. No le fue, pues, difícil, merced a algunas explicaciones recibidas en la hostería, llegar hasta la verja del palacio, si así puede llamarse a esa bombonera de mármol que antaño viera tantos hastíos y placeres. Desgraciadamente, la verja estaba cerrada, y un corpulento suizo, vestido con una sencilla hopalanda, se paseaba, con las manos a la espalda, por la avenida interior, como quien a nadie espera.
Le chevalier, presque sans le savoir, avait donc pris le chemin de Trianon. Sans être fort paré, comme on disait alors, il ne manquait ni d’élégance, ni de cette façon d’être qui fait qu’un laquais, vous rencontrant en route, ne vous demande pas où vous allez. Il ne lui fut donc pas difficile, grâce à quelques indications prises à son auberge, d’arriver jusqu’à la grille du château, si l’on peut appeler ainsi cette bonbonnière de marbre qui vit jadis tant de plaisirs et d’ennuis. Malheureusement, la grille était fermée, et un gros suisse, vêtu d’une simple houppelande, se promenait, les mains derrière le dos, dans l’avenue intérieure, comme quelqu’un qui n’attend personne.