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Guy de Maupassant

GUY DE MAUPASSANT

"Confesiones de una mujer - Confessions d'une femme"

Biografía de Guy de Maupassant en Wikipedia 
CONFESIONES DE UNA MUJER Audiolibro y libro en EspañolAudiolibro
GUY DE MAUPASSANT
 
CONFESIONES DE UNA MUJER
CONFESSIONS D'UNE FEMME
Amigo mío, me ha pedido usted que le cuente los recuerdos más vivos de mi existencia. Soy muy vieja, sin parientes, sin hijos; puedo, pues, libremente confesarme con usted. Prométame sólo que jamás desvelará mi nombre.
Mon ami, vous m'avez demandé de vous raconter les souvenirs les plus vifs de mon existence. Je suis très vieille, sans parents, sans enfants ; je me trouve donc libre de me confesser à vous. Promettez-moi seulement de ne jamais dévoiler mon nom.
He sido muy amada, usted lo sabe; y a menudo amé yo también. Era muy hermosa; puedo decirlo hoy, cuando ya nada queda. El amor era para mí la vida del alma, como el aire es la vida del cuerpo. Hubiera preferido morir a existir sin ternura, sin un pensamiento siempre clavado en mí. Las mujeres pretenden con frecuencia no amar sino una sola vez con todo el poder de su corazón; con frecuencia me ocurrió que amaba tan violentamente que me parecía imposible que aquellos transportes finalizasen. Y sin embargo se extinguían siempre de una forma natural, como un fuego falto de leña.   J'ai été beaucoup aimée, vous le savez ; j'ai souvent aimé moi-même. J'étais fort belle ; je puis le dire aujourd'hui qu'il n'en reste rien. L'amour était pour moi la vie de l'âme, comme l'air est la vie du corps. J'eusse préféré mourir plutôt que d'exister sans tendresse, sans une pensée toujours attachée à moi. Les femmes souvent prétendent n'aimer qu'une fois de toute la puissance du coeur ; il m'est souvent arrivé de chérir si violemment que je croyais impossible la fin de mes transports. Ils s'éteignaient pourtant toujours d'une façon naturelle, comme un feu où le bois manque. 
Le contaré hoy la primera de mis aventuras, en la que yo fui muy inocente, aunque determinó las otras.     Je vous dirai aujourd'hui la première de mes aventures, dont je fus bien innocente, mais qui détermina les autres.
La horrible venganza de ese espantoso farmacéutico de Le Pecq me ha recordado el terrible drama al cual asistí muy a mi pesar.     L'horrible vengeance de cet affreux pharmacien du Pecq m'a rappelé le drame épouvantable auquel j'assistai bien malgré moi. 
Estaba casada desde hacía un año, con un hombre rico, el conde Hervé de Ker..., un bretón de vieja cepa al cual, por supuesto, no amaba. El amor, el verdadero, necesita, o por lo menos así lo creo, libertad y obstáculos al mismo tiempo. El amor impuesto, sancionado por la ley, bendecido por el sacerdote, ¿es amor? Un beso legal nunca vale lo que un beso robado.     J'étais mariée depuis un an, avec un homme riche, le comte Hervé de Ker..., un Breton de vieille race, que je n'aimais point, bien entendu. L'amour, le vrai a besoin, je le crois du moins, de liberté et d'obstacle, en même temps. L'amour imposé, sanctionné par la loi, béni par le prêtre, est-ce de l'amour ? Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.
Mi marido era de elevada estatura, elegante y todo un gran señor de aspecto. Pero carecía de inteligencia. Hablaba de un modo terminante, emitía opiniones cortantes como cuchillos. Se le notaba una mente llena de ideas preconcebidas, infundidas en él por sus padres que a su vez las habían recibido de sus antepasados. No vacilaba jamás, daba sobre todo una opinión inmediata y limitada, sin el menor embarazo y sin comprender que pudieran existir otros modos de ver. Se notaba que aquella cabeza estaba cerrada, que por ella no circulaban ideas, esas ideas que renuevan y sanean un espíritu como el viento que atraviesa una casa cuyas puertas y ventanas se abren.   Mon mari était haut de taille, élégant et vraiment grand seigneur d'allures. Mais il manquait d'intelligence. Il parlait net, émettait des opinions qui coupaient comme des lames. On sentait son esprit plein de pensées toutes faites, mises en lui par ses père et mère qui les tenaient eux-mêmes de leurs ancêtres. Il n'hésitait jamais, donnait sur tout un avis immédiat et borné, sans embarras aucun et sans comprendre qu'il pût exister d'autres manières de voir. On sentait que cette tête-là était close, qu'il n'y circulait point d'idées, de ces idées qui renouvellent et assainissent un esprit comme le vent qui passe en une maison dont on ouvre portes et fenêtres.
El castillo donde vivíamos se encontraba en plena región desierta. Era un gran edificio triste, enmarcado por árboles enormes cuyo musgo hacía pensar en las blancas barbas de los ancianos. El parque, un verdadero bosque, estaba rodeado por un profundo foso de esos que llaman salto de lobo; y al final, del lado del páramo, teníamos dos grandes estanques llenos de cañas y de hierbas flotantes. Entre los dos, a orillas de un arroyo que los unía, mi marido había mandado construir una pequeña choza para tirar sobre los patos salvajes.   Le château que nous habitions se trouvait en plein pays désert. C'était un grand bâtiment triste, encadré d'arbres énormes et dont les mousses faisaient songer aux barbes blanches des vieillards. Le parc, une vraie forêt, était entouré d'un fossé profond qu'on appelle saut de loup ; et tout au bout, du côté de la lande, nous avions deux grands étangs pleins de roseaux et d'herbes flottantes. Entre les deux, au bord d'un ruisseau qui les unissait, mon mari avait fait construire une petite hutte pour tirer sur les canards sauvages.
Teníamos, amén de nuestros criados normales, un guarda, una especie de bruto adicto a mi marido hasta la muerte, y una doncella, casi una amiga, locamente ligada a mí. Yo la había traído de España cinco años antes. Era una niña abandonada. Se la hubiera tomado por una gitana a causa de su tez morena, de sus ojos oscuros, de sus cabellos profundos como un bosque y siempre encrespados en torno a la frente. Contaba entonces dieciséis años, pero aparentaba veinte.   Nous avions, outre nos domestiques ordinaires, un garde, sorte de brute dévouée à mon mari jusqu'à la mort, et une fille de chambre, presque une amie attachée à moi éperdument. Je l'avais ramenée d'Espagne cinq ans auparavant. C'était une enfant abandonnée. On l'aurait prise pour une bohémienne avec son teint noir, ses yeux sombres, ses cheveux profonds comme un bois et toujours hérissés autour du front. Elle avait alors seize ans, mais elle en paraissait vingt.
Comenzaba el otoño. Cazábamos mucho, unas veces en las propiedades de los vecinos, otras en la nuestra; y yo me fijé en un joven, el barón de C..., cuyas visitas al castillo se volvían singularmente frecuentes. Después dejó de venir, y no pensé más en él; pero me di cuenta de que mi marido cambiaba de actitud conmigo.     L'automne commençait. On chassait beaucoup, tantôt chez les voisins, tantôt chez nous ; et je remarquai un jeune homme, le Baron de C..., dont les visites au château devenaient singulièrement fréquentes. Puis il cessa de venir, je n'y pensai plus ; mais je m'aperçus que mon mari changeait d'allures à mon égard. 
Parecía taciturno, preocupado, ya no me abrazaba; y aunque casi no entraba en mi dormitorio, que yo había exigido separado del suyo con el fin de vivir un poco sola, a menudo oía, de noche, unos pasos furtivos que llegaban hasta mi puerta y se alejaban tras unos minutos.     Il semblait taciturne, préoccupé, ne m'embrassait point ; et malgré qu'il n'entrât guère en ma chambre que j'avais exigée séparée de la sienne afin de vivre un peu seule, j'entendais souvent, la nuit, un pas furtif qui venait jusqu'à ma porte et s'éloignait après quelques minutes. 
Como mi ventana estaba en la planta baja, a menudo creí también oír merodeos en la sombra, en torno al castillo. Se lo dije a mi marido, que me miró fijamente durante unos segundos y después respondió:     Comme ma fenêtre était au rez-de-chaussée, je crus souvent aussi entendre rôder dans l'ombre, autour du château. Je le dis à mon mari, qui me regarda fixement pendant quelques secondes, puis répondit : 
-No es nada, es el guarda.    - Ce n'est rien, c'est le garde. 
Ahora bien, una noche, cuando acabábamos de cenar, Hervé, que parecía muy alegre, contra su costumbre, con una alegría socarrona, me preguntó:     Or, un soir, comme nous achevions de dîner, Hervé, qui paraissait fort gai par extraordinaire, d'une gaieté sournoise, me demanda : 
-¿Le gustaría a usted pasar tres horas al acecho para matar un zorro que viene por las noches a comerse mis gallinas?    - Cela vous plairait-il de passer trois heures à l'affût pour tuer un renard qui vient chaque soir manger mes poules ? 
Me quedé sorprendida; vacilaba; pero como él me examinaba con singular obstinación, acabé respondiendo:    Je fus surprise : j'hésitais ; mais comme il me considérait, avec une obstination singulière, je finis par répondre : 
-Claro que sí, amigo mío.    - Mais certainement, mon ami. 
Tengo que decirle que yo cazaba como un hombre lobos y jabalíes. Conque era muy natural que me propusiera aquel acecho.     Il faut vous dire que je chassais comme un homme le loup et le sanglier. Il était donc tout naturel de me proposer cet affût. 
Pero mi marido de repente adoptó un aire extrañamente nervioso; y durante toda la velada estuvo agitado, levantándose y volviéndose a sentar febrilmente.    Mais mon mari tout à coup eut l'air étrangement nerveux ; et pendant toute la soirée il s'agita, se levant et se rasseyant fiévreusement. 
Hacía las diez me dijo de pronto:     Vers dix heures il me dit soudain : 
-¿Está usted preparada?    - Êtes-vous prête ? 
Me levanté. Y cuando él me trajo mi escopeta, pregunté:    Je me levai. Et comme il m'apportait lui-même mon fusil, je demandai : 
-¿Hay que cargar con bala o con posta?    - Faut-il charger à balles ou à chevrotines ? 
Pareció sorprendido, y después prosiguió:    Il demeura surpris, puis reprit : 
-¡Oh!, sólo con posta, bastará, puede estar segura.    - Oh ! à chevrotines seulement, ça suffira, soyez-en sûre. 
Después, tras unos segundos, agregó con singular tono:     Puis, après quelques secondes, il ajouta d'un ton singulier : 
-¡Puede usted alabarse de su sangre fría!    - Vous pouvez vous vanter d'avoir un fameux sang-froid ! 
Me eché a reír: 

 

Je me mis à rire : 
-¿Yo? ¿Por qué? ¡Sangre fría para ir a matar un zorro! Pero, ¡qué ideas tiene usted, amigo mío!    - Moi ? pourquoi donc ? du sang-froid pour aller tuer un renard ? Mais à quoi songez-vous, mon ami ? 
Y henos aquí en marcha, sin hacer ruido, a través del parque. Toda la casa dormía. La luna llena parecía teñir de amarillo el viejo edificio oscuro cuyo tejado de pizarra relucía. Las dos torrecillas que lo flanqueaban ostentaban en su cima dos placas de luz, y ningún ruido turbaba el silencio de aquella noche clara y triste, dulce y pesada, que parecía muerta. Ni el menor soplo de aire, ni un grito de un sapo, ni un gemido de lechuza; un lúgubre entorpecimiento se había abatido sobre todo.     Et nous voilà partis, sans bruit, à travers le parc. Toute la maison dormait. La pleine lune semblait teindre en jaune le vieux bâtiment sombre dont le toit d'ardoises luisait. Les deux tourelles qui le flanquaient portaient sur leur faîte deux plaques de lumière, et aucun bruit ne troublait le silence de cette nuit claire et triste, douce et pesante, qui semblait morte. Pas un frisson d'air, pas un cri de crapaud, pas un gémissement de chouette ; un engourdissement lugubre s'était appesanti sur tout. 
Cuando estuvimos bajo los árboles del parque me asaltó su frescura, y un olor a hojas caídas. Mi marido no decía nada, pero escuchaba, espiaba, parecía olfatear en las sombras, poseído de pies a cabeza por la pasión de la caza.    Lorsque nous fûmes sous les arbres du parc, une fraîcheur me saisit, et une odeur de feuilles tombées. Mon mari ne disait rien, mais il écoutait, il épiait, il semblait flairer dans l'ombre, possédé des pieds à la tête par la passion de la chasse. 
Pronto llegamos al borde de los estanques.    Nous atteignîmes bientôt le bord des étangs. 
Su cabellera de juncos permanecía inmóvil, ningún soplo la acariciaba; pero por el agua corrían movimientos apenas sensibles. A veces un punto se agitaba en la superficie, y de allí partían leves círculos, semejantes a arrugas luminosas, que se agrandaban sin fin.     Leur chevelure de joncs restait immobile, aucun souffle ne la caressait ; mais des mouvements à peine sensibles couraient dans l'eau. Parfois un point remuait à la surface, et de là partaient des cercles légers, pareils à des rides lumineuses, qui s'agrandissaient sans fin. 
Cuando llegamos a la choza donde debíamos emboscarnos, mi marido me dejó pasar delante, después armó lentamente su escopeta y el chasquido seco de las piezas me produjo un extraño efecto. Me sintió temblar y me preguntó:    Quand nous atteignîmes la hutte où nous devions nous embusquer, mon mari me fit passer la première, puis il arma lentement son fusil, et le claquement sec des batteries me produisit un effet étrange. Il me sentit frémir et demanda : 
-¿Es, acaso, que ya le basta a usted con esta prueba? Pues márchese.    - Est-ce que, par hasard, cette épreuve vous suffirait ? Alors partez. 
Respondí, muy sorprendida:    Je répondis, fort surprise : 
-Nada de eso, no he venido para regresar. ¿Está usted de broma esta noche?    - Pas du tout, je ne suis point venue pour m'en retourner. Étes-vous drôle, ce soir ? 
Murmuró:    Il murmura : 
-Como usted quiera.    - Comme vous voudrez. 
Y permanecimos inmóviles.    Et nous demeurâmes immobiles. 
Al cabo de una media hora, como nada turbaba la pesada y clara tranquilidad de aquella noche de otoño, dije, en voz baja:    Au bout d'une demi-heure environ, comme rien ne troublait la lourde et claire tranquillité de cette nuit d'automne, je dis, tout bas : 
-¿Está usted seguro de que pasa por aquí?    - Étes-vous bien sûr qu'il passe ici ? 
Hervé tuvo una sacudida, como si lo hubiera mordido, y, con la boca pegada a mi oído:    Hervé eut une secousse comme si je l'avais mordu, et, la bouche dans mon oreille : 
-Estoy seguro, escuche.    - J'en suis sûr, entendez-vous ? 
Y volvió a reinar el silencio.     Et le silence recommença. 
Creo que empezaba a amodorrarme cuando mi marido me apretó el brazo; y su voz silbante, cambiada, pronunció:    Je crois que je commençais à m'assoupir quand mon mari me serra le bras ; et sa voix, sifflante, changée, prononça : 
-¿No le ve usted, allá abajo, entre los árboles?    - Le voyez-vous, là-bas, sous les arbres ? 
Por mucho que miraba, yo no distinguía nada. Y lentamente Hervé apuntó, mientras me miraba fijamente a los ojos. Yo misma estaba preparada para disparar, cuando de pronto, a treinta pasos de nosotros, apareció a plena luz un hombre que avanzaba a pasos rápidos, con el cuerpo inclinado, como si viniera huyendo.     J'avais beau regarder, je ne distinguais rien. Et lentement Hervé épaula, tout en me fixant dans les yeux. Je me tenais prête moi-même à tirer, et soudain voilà qu'à trente pas devant nous un homme apparut en pleine lumière, qui s'en venait à pas rapides, le corps penché, comme s'il eût fui. 
Me quedé tan estupefacta que lancé un violento grito; pero antes de que pudiera volverme, ante mis ojos pasó una llama, una detonación me aturdió, y vi al hombre rodar por el suelo como un lobo que recibe una bala.    Je fus tellement stupéfaite que je jetai un cri violent ; mais avant que j'eusse pu me retourner, une flamme passa devant mes yeux, une détonation m'étourdit, et je vis l'homme rouler sur le sol comme un loup qui reçoit une balle. 
Lancé agudos clamores, espantada, asaltada por la locura; y entonces una mano furiosa, la de Hervé, me asió por la garganta. Fui derribada, y después alzada en sus robustos brazos. Corrió, llevándome en vilo, hacia el cuerpo tendido sobre la hierba, y me arrojó sobre él, violentamente, como si hubiera querido romperme la cabeza.     Je poussais des clameurs aiguës, épouvantée, prise de folie ; alors une main furieuse, celle d'Hervé, me saisit à la gorge. Je fus terrassée, puis enlevée dans ses bras robustes. Il courut, me tenant en l'air, vers le corps étendu sur l'herbe, et il me jeta dessus, violemment, comme s'il eût voulu me briser la tête. 
Me sentí perdida; iba a matarme; y ya alzaba sobre mi frente su tacón, cuando a su vez fue sujetado y derribado, sin que yo hubiese entendido aún lo que estaba ocurriendo.    Je me sentis perdue ; il allait me tuer ; et déjà il levait sur mon front son talon, quand à son tour il fut enlacé, renversé, sans que j'eusse compris encore ce qui se passait. 
Me alcé bruscamente y vi, de rodillas sobre él, a Paquita, mi criada, que, aferrada a él como un gato furioso, crispada, enloquecida, le arrancaba la barba, el bigote y la piel del rostro.     Je me dressai brusquement, et je vis, à genoux sur lui, Paquita, ma bonne, qui, cramponnée comme un chat furieux, crispée, éperdue, lui arrachait la barbe, les moustaches et la peau du visage. 
Después, como asaltada bruscamente por otra idea, se levantó y, arrojándose sobre el cadáver, lo estrechó entre sus brazos, besándolo en los ojos, en la boca, abriendo con sus labios los labios muertos, buscando en ellos un hálito, y la profunda caricia de los amantes.     Puis, comme saisie brusquement d'une autre idée, elle se releva, et, se jetant sur le cadavre, elle l'enlaça à pleins bras, le baisant sur les yeux, sur la bouche, ouvrant de ses lèvres les lèvres mortes, y cherchant un souffle, et la profonde caresse des amants. 
Mi marido, en pie, la miraba. Comprendió y, cayendo a mis pies:     Mon mari, relevé, regardait. Il comprit, et tombant à mes pieds : 
-¡Oh! perdón, querida mía; sospeché de ti y he matado al amante de esta muchacha; mi guarda me ha engañado.    - Oh ! pardon, ma chérie, je t'ai soupçonnée et j'ai tué l'amant de cette fille ; c'est mon garde qui m'a trompé. 
Yo, por mi parte, miraba los extraños besos de aquel muerto y aquella viviente; y los sollozos de ella, y sus sobresaltos de amor desesperado.     Moi, je regardais les étranges baisers de ce mort et de cette vivante ; et ses sanglots, à elle, et ses sursauts d'amour désespéré. 
Y en ese momento comprendí que le sería infiel a mi marido.    Et de ce moment, je compris que je serais infidèle à mon mari. 
28 de junio de 1882   28 juin 1882 
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